J’ai refermé le dossier. Je me suis massé les tempes. Je me suis frotté les joues. J’ai contemplé le rasoir du sergent Donald Fraser en le faisant tourner au-dessus de ma tête. La double lame s’allumait dans la lumière blanche que nous donne l’hiver. Je me suis passé la réflexion que la lame a toujours le potentiel de refléter la lumière ; mais que, sans la lumière, nous ne le saurions pas. Éditions du Boréal, Montréal (Canada), 2010 Pour un extrait du texte : www.editionsboreal.qc.ca |
Pages à brûler s’ouvre sur une enquête policière à propos de la disparition d’une jeune femme. Par le biais de ses proches, un portrait de plus en plus détaillé émerge, mais le mystère s’approfondit d’autant. Qui est-elle vraiment ? Qu'est-ce qui explique sa disparition ?
J’ai écrit Pages à brûler suite à des expériences méditatives profondément transformatrices. La question qui a guidé mon travail était celle de l’impact social que pourrait avoir un être d’une bonté supérieure et d’une compassion parfaite. N’étant pas moi-même cette personne, j’ai décidé de la tenir absente du récit et de la décrire par le biais d'un éventail de personnages très différents les uns des autres, de l'enquêteur au philosophe, de la voix sereine à celle de la psychose. |
Pages à brûler starts with a police inquiry about a missing woman. An increasingly detailed portrait emerges from the testimony of her friends and relatives, but the mystery deepens. Who is she, really? How did she disappear? And why?
I wrote Pages à brûler as a result of some transforming meditative experiences. My guideline was a question: How would a supremely compassionate person impact on our society? Not being such a person myself, I never shed a direct light on her, but rather relied on a kaleidoscope of vastly different witnesses - from the investigator to the philosopher, from the most serene mind to the psychotic one. This book is not yet available in English. |
critiques / reviews
Peut-être son meilleur livre à ce jour. (…) Une enquête où les pistes se croisent et s’entortillent, jusque dans les dimensions les plus inattendues des choses.
Caroline Montpetit, Le Devoir
On ne peut s’empêcher de se laisser prendre au style unique de Quiviger de même qu’à l’émotion contenue, jamais débordante, que dégage chacune des destinées qui nous sont tracées ici, la violence et les difficultés de la vie débouchant invariablement sur de belles notes d’espoir.
Éric Paquin, Voir
“C’est un très beau roman. C’est un thriller poétique, un roman policier presque ésotérique où une femme disparue devient de plus en plus insaisissable à mesure qu’on en apprend davantage sur elle et son passé. Vous allez être happé par l’univers de Pascale Quiviger.”
Catherine Lachaussée, Radio-Canada
“Pascale Quiviger a osé écrire sur l’altruisme et la compassion. (…) Le personnage central, Clara, émerge avec un grand détachement et une compassion sans borne de son milieu difficile. Son détachement et sa liberté lui viennent du fait qu’elle ne possède rien.”
Sylvie St-Jacques, La Presse
Caroline Montpetit, Le Devoir
On ne peut s’empêcher de se laisser prendre au style unique de Quiviger de même qu’à l’émotion contenue, jamais débordante, que dégage chacune des destinées qui nous sont tracées ici, la violence et les difficultés de la vie débouchant invariablement sur de belles notes d’espoir.
Éric Paquin, Voir
“C’est un très beau roman. C’est un thriller poétique, un roman policier presque ésotérique où une femme disparue devient de plus en plus insaisissable à mesure qu’on en apprend davantage sur elle et son passé. Vous allez être happé par l’univers de Pascale Quiviger.”
Catherine Lachaussée, Radio-Canada
“Pascale Quiviger a osé écrire sur l’altruisme et la compassion. (…) Le personnage central, Clara, émerge avec un grand détachement et une compassion sans borne de son milieu difficile. Son détachement et sa liberté lui viennent du fait qu’elle ne possède rien.”
Sylvie St-Jacques, La Presse